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Des Singes En Automne

by Louka

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1.
La Hucha 03:59
Origines prolétaires Pas de quoi être fier Trimer pour la misère Infiniment finir en cendres, en poussières Le nerf de la guerre Ni foi, ni loi, ni cœur Oui, tout m’indiffère A part les petits zéro sur mes comptes bancaires Gagner plus pour La Hucha, Hucha Travailler plus pour La Hucha, Hucha A faire péter La Hucha, Hucha Dépendant possesseur Consommateur pur beurre J’épate, je flambe, j’écoeure Rien à secouer d’épuiser la terre Mère Thérèsa n’était pas ma sœur Donner me file des aigreurs Economie solidaire, quel mode de pensée vulgaire Gagner plus pour La Hucha, Hucha Travailler plus pour La Hucha, La Hucha A faire péter La Hucha, Hucha Faire du fric, Faire du blé Du flouze, de la monnaie Faire du fric, Faire du blé Cracher au bassinet Faire du fric, Faire du blé Du flouze, de la monnaie Faire du fric, Faire du blé Cracher au bassinet Ma raison d’être sur terre En cotation boursière Finalement finir Capitalo grabataire… Aigri et amer Cerné d’objets, de pierres Résolument finir en cendres, en poussières Gagner plus pour La Hucha, Hucha Travailler plus pour La Hucha, Hucha A en faire péter La Hucha, Hucha
2.
A force de me cacher derrière l’idée D’une possible éternité, On ne sait jamais ! Une course en vain … Du vide en construction … j’accumule un tas d’actions Une course sans faim …je suis comme un mouton … formalisme à la con Une course en fin … Plus qu’une obligation … Le petit prince a raison Je réalise que tout et rien ne durent jamais Je réalise que chaque heure sonne Je réalise que je suis mon propre étranger Je réalise que je me cogne A force de me cacher derrière l’idée D’une possible éternité, On ne sait jamais ! A l’évidence destination royaume des cieux Et ceux qui pensent pouvoir faire mieux La permanence n’existe que pour les dieux L’lnsouciance aux bienheureux Je réalise que tout et rien ne durent jamais Je réalise que chaque heure sonne Je réalise que je suis mon propre étranger Je réalise que je me cogne A force de me cacher derrière l’idée D’une possible éternité, On ne sait jamais ! A force de me cacher, oh ! tellement persuadé Je ne fais que passer à côté ! Irresponsables responsabilités L’impermanence, l’unique la seule réalité Réalise que tu es ton propre étranger Réalise que tu te cognes.
3.
Eparpillé, agité, saoûlé Je disais : tu n’existes pas Je croyais être dans le vrai Dès que je t’ai vu, je n’ai vu que toi Cadenassée, convaincue, bloquée Tu disais : je suis un cas Tu croyais être dans le vrai Donc, tu ne me voyais pas Je regarde devant moi, Je te vois Je regarde au-delà, Je nous vois L’iceberg a pris feu La roche s’est brisée en deux Ca se lit dans tes yeux Eclatants et sûrs d’eux Des nuits blanches à colmater les plaies S’imaginer à basse voix Parfois dur de s’accrocher Sans l’autre moitié de soi Se ressentir sans se parler Ou chuchoter si bas Dans les moindres de nos pensées Nous avons toujours été là Je regarde devant moi, Je te vois Je regarde au-delà, Je nous vois L’iceberg a pris feu La roche s’est brisée en deux Ca se lit dans tes yeux Eclatants et sûrs d’eux Eparpillé, agité, saoûlé Cadenassée, convaincue, bloquée Dans les moindres de nos pensées Nous avons toujours été
4.
En long, en large, en travers Apologies nucléaires Tout coule de source, tout va de pair Tu ne touches presque plus terre Ivre de ta sagesse Je bois tes mots et j'espère Un jour en douce Servir ces douceurs amères Dis moi, c'est quoi ces sueurs Ce putain de mal au cœur Dis moi, c'est quoi ce bonheur Où tout est en fleur Mais tout est à fleur A fleur de peau, il me faut apprivoiser Ces émotions inconnues inégalées Epiderme chimiquement boulerversé par L’Ocytocine, l’Ocytocine En biais, en boucle, sans détour Apologies libertaires Sans aucun doute, sans conteste Le mieux est de se taire Comme toi je sourie D’entendre ces mots et j’espère Qu’un jour, eux aussi seront Tatoués, marqués au fer Et ça n’est pas que sueurs Ni autre mal au cœur Du pur, du vrai bonheur Où tout est en fleur Mais tout est à fleur Tout est à fleur Inconditionnellement Instantanément Vos joies, vos plaies, vos peines sont miennes Vos joies, vos plaies, vos peines … Ma marmaille, ma marmaille; m’a changé à jamais Ma marmaille, ma marmaille; épris mais libéré Ma marmaille, ma marmaille; m’a changé à jamais Ma marmaille, ma marmaille; Ma vulnérabilité
5.
Les années passent et je me lasse De mes prouesses dénuées de vie Une ombre grandit et prend la place Dévorant mes rêves par envies. Décevant, déçu, j’ai appris Que mes pulsions avaient un prix Je n’ai jamais changé de peau Juste arrêté de tourner le dos J’ai tant souhaité qu’elle s’en aille Pour m’essayer à d’autres vies Qu’elle cesse de me livrer bataille Au moins un jour, au moins une nuit Il m’en aura fallu du temps pour comprendre Qu’elle est en moi, qu’elle est en vie, Qu’elle fait de moi ce que je suis Des jolies choses, Des choses simples Sans regrets et sans complaintes Des jolies choses, Des choses simples Sans efforts et sans contraintes Des jolies choses, Des choses simples Sans regrets et sans complaintes Les jolies choses sont les plus simples Jeter un œil derrière soi Assumer toutes ses conneries Qui n’en sont pas toujours et alors et tant pis Le sens, l’essence de nos vies, Une course en vain, une utopie, Un seul dessein, Une seule partie ! Des jolies choses, Des choses simples Sans regrets et sans complaintes Des jolies choses, Des choses simples Sans efforts et sans contraintes Des jolies choses, Des choses simples Sans regrets et sans complaintes Les jolies choses sont les plus simples, Oui, les plus simples Convoitises, maudites envies qui jaillissent Eclaboussent, emprisonnent Souvent en compagnie de Narcisse Et tous ses amis Trouver la sortie
6.
Plutôt beau gosse et tout pour plaire Duke vit l’enfer par choix de se taire Une bulle de paix imaginaire De théories, de litanies Des nuits, des années sans sommeil A décoder, Kant et ses pairs Jusqu’à trainer seul sa misère et sa gueule Derrière ses vers, derrière son verre Et même si ça fait mal Duke s’abandonne Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne Et même si ça tiraille Duke n’est plus homme Dans les yeux de sa dame Sa méthadone Sur les bords des limites, Maître et perfectionniste des angles arrondis Duke grand équilibriste du mode survie Dernière nuit en enfer Enfin libre, enfin fier, d’être digne duelliste De pouvoir dire : J’existe De pouvoir dire : J’existe Duke semble enfin prêt Bébé, oh bébé A tout envoyer valser Bébé, oh bébé A gouter et à jouir des voluptés Bébé, oh bébé De Salma où de qui voudra le faire danser Mais même si ça fait mal Duke s’abandonne Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne Mais même si ça tiraille Duke n’est plus homme Dans les yeux de sa dame Sa méthadone Duke se liquéfie Cruelle diablerie Duke laisse payer et prie Démoniaque tyrannie Et oui ça fait mal Mais Duke s’abandonne Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne Et oui ça tiraille Duke n’est plus homme Dans les yeux de sa dame Sa méthadone
7.
Une ombre s’invite Et s’offre comme Une inconnue intime A laquelle, je m’adonne J’affronte mes vérités infimes Seul, je sais que je nous destine Je lutte en vain pour rester digne Oui, comme si comme Le sang qui bout dans mes veines Ne leur fait pas de peine Je veux que rien ne s’arrête, que tout s’ajoute sans la moindre tempête ! L’air que j’inspire Juste qu’ un homme Qui ne peut partir Qui n’abandonne Alors je m’évade, oui je m’casse en Chine Tel un singe d’automne Je sais que je ne pourrai courber l’échine Oui, comme si comme Le sang qui brûle dans mes veines Ne me fait pas de peine Mais ne pas crever à petit feu, sans doute l’utopie de ma quête Faire comme si comme, c’n’était pas mort Faire comme si comme, je kiffais mon sort Faire comme si comme, je l’aimais encore Tant que ce soit beau vu de dehors Puis-je encore mentir ? Mon cœur se dévore ! Puis-je encore médire ? Pleurer sur mon sort ! A la poursuite, à la recherche de nouveaux corps Eriger l’ivresse et l’enchantement A la disgrâce, au mauvais sang ! L’envie qui brûle dans mes veines Ne leur fera plus de peine ? Que rien n’s’arrête, que tout s’ajoute sans la moindre tempête Ne pas crever à petit feu sans doute l’utopie de ma quête Une fois pour toute et coûte que coûte rester fier et lever la tête
8.
Je te regarde serrer les poings Malaxer ma vie dans tes mains Quel mal me pris une énième fois ? D’glisser mes envies entre tes doigts Aucun sursis, peine maximale Tu te sens en vie quand je m’étale Plaqué au sol L’uppercut me sèche toujours en plein vol Je fais comme si même pas mal, en accusant le dol Epouser ton monde pour mieux t’attendre Tout y est trop sombre pour mon coeur tendre Je n’ai plus d’appui encore une fois, à nouveau séduit par tes bas La confiance en bouillie, à plat A nouveau soumis, dessous toi Plaqué au sol L’uppercut me sèche toujours en plein vol Je fais comme si même pas mal, en accusant le dol Ah, ah, ah, Tu répands, tu sers et tu exhales Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide Ah, ah, ah, Il est temps pour moi de déployer mes ailes Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, ton spleen acide Si tu m’aimes, heureux tu seras Si tu m’aimes, heureux tu seras pour moi Sinon, Tant pis pour toi Du fond de ta caverne platonique, la noirceur est ton combat Ton estime de moi à zéro, eh, je m’assois dessus, j’en fais un tas Je te regarde, ouvrir les poings Je ne suis plus dans tes mains Plaqué au sol L’uppercut t’a séché en plein vol T’as fait comme si même pas mal Et coucou, je m’envole ! Ah, ah, ah, Tu répands, tu sers et tu exhales Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide Ah, ah, ah, Il est temps pour moi de déployer mes ailes Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide
9.
Vertiges 03:35
Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme Sans balise et sans came Plus d'enfants, de loi ni de femme Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme Sans balise et sans came Ad vitam Æternam Sensible à souhait à ta malsaine bêtise Je prend sur moi et j'agonise Je lance une vanne pour qu'elle te sonne, pour qu'elle te freine, qu'ils te pardonnent Comme un lion en cage Je me débats, je rage Attaque massive, coup de sang maximal Mes pas se dérobent, ma vue fait des vagues Malicieux vertiges, frères du chaos Ce que je fais Entre deux eaux Ce que je fais Au chaos Enième trouvaille Insidieusement glaciale Une seule devise : « La haine, la mort, l’ emprise » Mais comme un lion hors cage Presque docile et sage Les attaques glissent, hypertension normale Mes pas s'enrobent, mes yeux s'encanaillent Délicieux vertiges, frères du K.O. Ce que je fais Entre deux eaux Ce que je fais Au K.O Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme Sans balise et sans came Plus d'enfants, de loi ni de femme Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme Sans balise et sans came Ad vitam Æternam
10.
Deux âmes seules déchues Assises sur une chaise en colère Un jour se sont reconnues Et sont devenues sœurs Entrainées dans ce jeu insensé Aux couleurs jaunies, usées, passées Personnages impreignés D’un décor planté, figé Mise en scène déjà vue Un acte déjà vécu Tant de fois ces malentendus Pas une seule voie, une seule issue Malgré tous ces moments perdus Vérités défendues Stérile mise à nu et absolue Mensonges et trahisons Endossés par l’évolution Du volcan une fusion Du pied d’estale, elles sont descendues Contenu superflu Une comédie qui tue Deux âmes éperdues A névroses ennemies De « Je t’aime » si peu dits Parce qu’ils avaient un prix

credits

released March 4, 2013

Chant et choeurs : Ludo LEHOULLE
Guitares et Choeurs : Matthieu MORAND
Basse et Choeurs : Julien SKORKA
Batterie : Romuald BUREAU

Musique : Louka
Textes : Ludo

Des singes en automne a été enregistré à Nancy et Brest par Louka.
Mixé et masterisé par Guillaume MAUDUIT au studio Sainte-Marthe à Paris

Illustration : Damien Lemaire
Conception graphique : Romuald Bureau

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Louka Brest, France

Louka, c’est un quatuor à l’énergie aussi abrasive que pure et dure. Et ca décoiffe pas mal, surtout lorsque le vent de la rythmique souffle dans le sens inverse des aiguilles de votre montre.
C’est du rock indé, un poil heavy quand la bête pousse à la roue, mais c’est surtout du rock bien épais, du rock, du vrai, du genre qui tache et qui ne part pas, même lavé à 90°.
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