Get all 3 Louka releases available on Bandcamp and save 25%.
Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality downloads of Des Singes En Automne, Sublime Violence, and Machiangélique.
1. |
La Hucha
03:59
|
|||
Origines prolétaires
Pas de quoi être fier
Trimer pour la misère
Infiniment finir en cendres, en poussières
Le nerf de la guerre
Ni foi, ni loi, ni cœur
Oui, tout m’indiffère
A part les petits zéro sur mes comptes bancaires
Gagner plus pour La Hucha, Hucha
Travailler plus pour La Hucha, Hucha
A faire péter La Hucha, Hucha
Dépendant possesseur
Consommateur pur beurre
J’épate, je flambe, j’écoeure
Rien à secouer d’épuiser la terre
Mère Thérèsa n’était pas ma sœur
Donner me file des aigreurs
Economie solidaire, quel mode de pensée vulgaire
Gagner plus pour La Hucha, Hucha
Travailler plus pour La Hucha, La Hucha
A faire péter La Hucha, Hucha
Faire du fric, Faire du blé
Du flouze, de la monnaie
Faire du fric, Faire du blé
Cracher au bassinet
Faire du fric, Faire du blé
Du flouze, de la monnaie
Faire du fric, Faire du blé
Cracher au bassinet
Ma raison d’être sur terre
En cotation boursière
Finalement finir Capitalo grabataire…
Aigri et amer
Cerné d’objets, de pierres
Résolument finir en cendres, en poussières
Gagner plus pour La Hucha, Hucha
Travailler plus pour La Hucha, Hucha
A en faire péter La Hucha, Hucha
|
||||
2. |
L'impermanence
03:43
|
|||
A force de me cacher derrière l’idée
D’une possible éternité, On ne sait jamais !
Une course en vain … Du vide en construction … j’accumule un tas d’actions
Une course sans faim …je suis comme un mouton … formalisme à la con
Une course en fin … Plus qu’une obligation … Le petit prince a raison
Je réalise que tout et rien ne durent jamais
Je réalise que chaque heure sonne
Je réalise que je suis mon propre étranger
Je réalise que je me cogne
A force de me cacher derrière l’idée
D’une possible éternité, On ne sait jamais !
A l’évidence destination royaume des cieux
Et ceux qui pensent pouvoir faire mieux
La permanence n’existe que pour les dieux
L’lnsouciance aux bienheureux
Je réalise que tout et rien ne durent jamais
Je réalise que chaque heure sonne
Je réalise que je suis mon propre étranger
Je réalise que je me cogne
A force de me cacher derrière l’idée
D’une possible éternité, On ne sait jamais !
A force de me cacher, oh ! tellement persuadé
Je ne fais que passer à côté !
Irresponsables responsabilités
L’impermanence, l’unique la seule réalité
Réalise que tu es ton propre étranger
Réalise que tu te cognes.
|
||||
3. |
L'autre Moitié De Soi
04:24
|
|||
Eparpillé, agité, saoûlé
Je disais : tu n’existes pas
Je croyais être dans le vrai
Dès que je t’ai vu, je n’ai vu que toi
Cadenassée, convaincue, bloquée
Tu disais : je suis un cas
Tu croyais être dans le vrai
Donc, tu ne me voyais pas
Je regarde devant moi, Je te vois
Je regarde au-delà, Je nous vois
L’iceberg a pris feu
La roche s’est brisée en deux
Ca se lit dans tes yeux
Eclatants et sûrs d’eux
Des nuits blanches à colmater les plaies
S’imaginer à basse voix
Parfois dur de s’accrocher
Sans l’autre moitié de soi
Se ressentir sans se parler
Ou chuchoter si bas
Dans les moindres de nos pensées
Nous avons toujours été là
Je regarde devant moi, Je te vois
Je regarde au-delà, Je nous vois
L’iceberg a pris feu
La roche s’est brisée en deux
Ca se lit dans tes yeux
Eclatants et sûrs d’eux
Eparpillé, agité, saoûlé
Cadenassée, convaincue, bloquée
Dans les moindres de nos pensées
Nous avons toujours été
|
||||
4. |
Apologies Nucléaires
03:07
|
|||
En long, en large, en travers
Apologies nucléaires
Tout coule de source, tout va de pair
Tu ne touches presque plus terre
Ivre de ta sagesse
Je bois tes mots et j'espère
Un jour en douce
Servir ces douceurs amères
Dis moi, c'est quoi ces sueurs
Ce putain de mal au cœur
Dis moi, c'est quoi ce bonheur
Où tout est en fleur
Mais tout est à fleur
A fleur de peau, il me faut apprivoiser
Ces émotions inconnues inégalées
Epiderme chimiquement boulerversé par
L’Ocytocine, l’Ocytocine
En biais, en boucle, sans détour
Apologies libertaires
Sans aucun doute, sans conteste
Le mieux est de se taire
Comme toi je sourie
D’entendre ces mots et j’espère
Qu’un jour, eux aussi seront
Tatoués, marqués au fer
Et ça n’est pas que sueurs
Ni autre mal au cœur
Du pur, du vrai bonheur
Où tout est en fleur
Mais tout est à fleur
Tout est à fleur
Inconditionnellement
Instantanément
Vos joies, vos plaies, vos peines sont miennes
Vos joies, vos plaies, vos peines …
Ma marmaille, ma marmaille; m’a changé à jamais
Ma marmaille, ma marmaille; épris mais libéré
Ma marmaille, ma marmaille; m’a changé à jamais
Ma marmaille, ma marmaille; Ma vulnérabilité
|
||||
5. |
Narcisse Et Compagnie
04:46
|
|||
Les années passent et je me lasse
De mes prouesses dénuées de vie
Une ombre grandit et prend la place
Dévorant mes rêves par envies.
Décevant, déçu, j’ai appris
Que mes pulsions avaient un prix
Je n’ai jamais changé de peau
Juste arrêté de tourner le dos
J’ai tant souhaité qu’elle s’en aille
Pour m’essayer à d’autres vies
Qu’elle cesse de me livrer bataille
Au moins un jour, au moins une nuit
Il m’en aura fallu du temps pour comprendre
Qu’elle est en moi, qu’elle est en vie, Qu’elle fait de moi ce que je suis
Des jolies choses, Des choses simples
Sans regrets et sans complaintes
Des jolies choses, Des choses simples
Sans efforts et sans contraintes
Des jolies choses, Des choses simples
Sans regrets et sans complaintes
Les jolies choses sont les plus simples
Jeter un œil derrière soi
Assumer toutes ses conneries
Qui n’en sont pas toujours et alors et tant pis
Le sens, l’essence de nos vies,
Une course en vain, une utopie,
Un seul dessein, Une seule partie !
Des jolies choses, Des choses simples
Sans regrets et sans complaintes
Des jolies choses, Des choses simples
Sans efforts et sans contraintes
Des jolies choses, Des choses simples
Sans regrets et sans complaintes
Les jolies choses sont les plus simples, Oui, les plus simples
Convoitises, maudites envies qui jaillissent
Eclaboussent, emprisonnent
Souvent en compagnie
de Narcisse
Et tous ses amis
Trouver la sortie
|
||||
6. |
Duke Vit L'enfer
04:20
|
|||
Plutôt beau gosse et tout pour plaire
Duke vit l’enfer par choix de se taire
Une bulle de paix imaginaire
De théories, de litanies
Des nuits, des années sans sommeil
A décoder, Kant et ses pairs
Jusqu’à trainer seul sa misère et sa gueule
Derrière ses vers, derrière son verre
Et même si ça fait mal
Duke s’abandonne
Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne
Et même si ça tiraille
Duke n’est plus homme
Dans les yeux de sa dame
Sa méthadone
Sur les bords des limites,
Maître et perfectionniste des angles arrondis
Duke grand équilibriste du mode survie
Dernière nuit en enfer
Enfin libre, enfin fier, d’être digne duelliste
De pouvoir dire : J’existe
De pouvoir dire : J’existe
Duke semble enfin prêt
Bébé, oh bébé
A tout envoyer valser
Bébé, oh bébé
A gouter et à jouir des voluptés
Bébé, oh bébé
De Salma où de qui voudra le faire danser
Mais même si ça fait mal
Duke s’abandonne
Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne
Mais même si ça tiraille
Duke n’est plus homme
Dans les yeux de sa dame
Sa méthadone
Duke se liquéfie
Cruelle diablerie
Duke laisse payer et prie
Démoniaque tyrannie
Et oui ça fait mal
Mais Duke s’abandonne
Dans les bras d’un saddam qui l’emprisonne
Et oui ça tiraille
Duke n’est plus homme
Dans les yeux de sa dame
Sa méthadone
|
||||
7. |
Comme Si Comme
04:23
|
|||
Une ombre s’invite
Et s’offre comme
Une inconnue intime
A laquelle, je m’adonne
J’affronte mes vérités infimes
Seul, je sais que je nous destine
Je lutte en vain pour rester digne
Oui, comme si comme
Le sang qui bout dans mes veines
Ne leur fait pas de peine
Je veux que rien ne s’arrête, que tout s’ajoute sans la moindre tempête !
L’air que j’inspire
Juste qu’ un homme
Qui ne peut partir
Qui n’abandonne
Alors je m’évade, oui je m’casse en Chine
Tel un singe d’automne
Je sais que je ne pourrai courber l’échine
Oui, comme si comme
Le sang qui brûle dans mes veines
Ne me fait pas de peine
Mais ne pas crever à petit feu, sans doute l’utopie de ma quête
Faire comme si comme, c’n’était pas mort
Faire comme si comme, je kiffais mon sort
Faire comme si comme, je l’aimais encore
Tant que ce soit beau vu de dehors
Puis-je encore mentir ?
Mon cœur se dévore !
Puis-je encore médire ?
Pleurer sur mon sort !
A la poursuite, à la recherche de nouveaux corps
Eriger l’ivresse et l’enchantement
A la disgrâce, au mauvais sang !
L’envie qui brûle dans mes veines
Ne leur fera plus de peine ?
Que rien n’s’arrête, que tout s’ajoute sans la moindre tempête
Ne pas crever à petit feu sans doute l’utopie de ma quête
Une fois pour toute et coûte que coûte rester fier et lever la tête
|
||||
8. |
Même Pas Mal
04:00
|
|||
Je te regarde serrer les poings
Malaxer ma vie dans tes mains
Quel mal me pris une énième fois ?
D’glisser mes envies entre tes doigts
Aucun sursis, peine maximale
Tu te sens en vie quand je m’étale
Plaqué au sol
L’uppercut me sèche toujours en plein vol
Je fais comme si même pas mal, en accusant le dol
Epouser ton monde pour mieux t’attendre
Tout y est trop sombre pour mon coeur tendre
Je n’ai plus d’appui encore une fois, à nouveau séduit par tes bas
La confiance en bouillie, à plat
A nouveau soumis, dessous toi
Plaqué au sol
L’uppercut me sèche toujours en plein vol
Je fais comme si même pas mal, en accusant le dol
Ah, ah, ah, Tu répands, tu sers et tu exhales
Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide
Ah, ah, ah, Il est temps pour moi de déployer mes ailes
Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, ton spleen acide
Si tu m’aimes, heureux tu seras
Si tu m’aimes, heureux tu seras pour moi
Sinon, Tant pis pour toi
Du fond de ta caverne platonique, la noirceur est ton combat
Ton estime de moi à zéro, eh, je m’assois dessus, j’en fais un tas
Je te regarde, ouvrir les poings
Je ne suis plus dans tes mains
Plaqué au sol
L’uppercut t’a séché en plein vol
T’as fait comme si même pas mal
Et coucou, je m’envole !
Ah, ah, ah, Tu répands, tu sers et tu exhales
Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide
Ah, ah, ah, Il est temps pour moi de déployer mes ailes
Ah, ah, ah, Ton spleen toxique, acide
|
||||
9. |
Vertiges
03:35
|
|||
Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme
Sans balise et sans came
Plus d'enfants, de loi ni de femme
Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme
Sans balise et sans came
Ad vitam Æternam
Sensible à souhait à ta malsaine bêtise
Je prend sur moi et j'agonise
Je lance une vanne pour qu'elle te sonne, pour qu'elle te freine, qu'ils te pardonnent
Comme un lion en cage
Je me débats, je rage
Attaque massive, coup de sang maximal
Mes pas se dérobent, ma vue fait des vagues
Malicieux vertiges, frères du chaos
Ce que je fais
Entre deux eaux
Ce que je fais
Au chaos
Enième trouvaille
Insidieusement glaciale
Une seule devise : « La haine, la mort, l’ emprise »
Mais comme un lion hors cage
Presque docile et sage
Les attaques glissent, hypertension normale
Mes pas s'enrobent, mes yeux s'encanaillent
Délicieux vertiges, frères du K.O.
Ce que je fais
Entre deux eaux
Ce que je fais
Au K.O
Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme
Sans balise et sans came
Plus d'enfants, de loi ni de femme
Un fantasme, l'extase, une dérive, une envolée d'âme
Sans balise et sans came
Ad vitam Æternam
|
||||
10. |
Une Comédie Qui Tue
04:22
|
|||
Deux âmes seules déchues
Assises sur une chaise en colère
Un jour se sont reconnues
Et sont devenues sœurs
Entrainées dans ce jeu insensé
Aux couleurs jaunies, usées, passées
Personnages impreignés
D’un décor planté, figé
Mise en scène déjà vue
Un acte déjà vécu
Tant de fois ces malentendus
Pas une seule voie, une seule issue
Malgré tous ces moments perdus
Vérités défendues
Stérile mise à nu et absolue
Mensonges et trahisons
Endossés par l’évolution
Du volcan une fusion
Du pied d’estale, elles sont descendues
Contenu superflu
Une comédie qui tue
Deux âmes éperdues
A névroses ennemies
De « Je t’aime » si peu dits
Parce qu’ils avaient un prix
|
Louka Brest, France
Louka, c’est un quatuor à l’énergie aussi abrasive que pure et dure. Et ca décoiffe pas mal, surtout lorsque le vent de la
rythmique souffle dans le sens inverse des aiguilles de votre montre.
C’est du rock indé, un poil heavy quand la bête pousse à la roue, mais c’est surtout du rock bien épais, du rock, du vrai, du genre qui tache et qui ne part pas, même lavé à 90°.
... more
Streaming and Download help
If you like Louka, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp