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Sublime Violence

by Louka

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1.
Catharsis 05:09
Accumulant toutes les douleurs Humain sanglant vit ma torpeur, vit mes erreurs Les larmes débordent à l’unisson Humain sanglot sort les violons, sort les violons Odieux, exultant la victoire En acceptant de ma mémoire tous les trous noirs A quel dessein ? Humain miroir Venu de loin en désespoir reprend l’histoire Tout au fond de mon moi Il me transmet sa peine Il veut sortir de là Evacuer la haine Etait-il déjà là ? Lors de mes temps blêmes Ses cris, mon désarroi M’ont glacé les veines Tel un héros, il a tout risqué Humain sanglot s’est libéré de mon passé En une étreinte il m’a apaisé Douleurs éteintes unifiant les réalités Tout au fond de mon moi Il me transmet sa peine Il veut sortir de là Evacuer la haine Etait - il déjà là? Lors de mes temps blêmes Ses cris, mon désarroi M’ont glacé les veines
2.
Prisonnier je suis Voué au trépas Le démon de minuit A guider mes pas On m’a souvent dit Tu verras tu changeras Il n’est pas parti Et on est encore là Souvent incompris Je vais où il va Je n’ai pas appris Qu’on ne vit pas pour soi La vie n’est qu’une bille Qui vient et qui va A cet instant précis On est là pour ça Tous les sens en émoi On ne triche pas Drôle d’effets d’être soi De suivre ses pas La réponse est en nous A nous d’aller jusqu’au bout (bis) Tous les sens en émoi On ne triche pas Drôle d’effets d’être soi De suivre ses pas Tous les sens en émoi On ne triche pas Toute l’ivresse coule en moi On est là pour ça Éternel enfant bien conscient d’être vivant
3.
A l’affut de l’unique faille Fausse note qui résonne Pour toi bien plus qu’un détail Tu n’oublies rien, ni personne A l’issue de chaque bataille Te sens - tu plus un homme ? Reste - t - il encore une faille ? Quand il n’y a plus rien ni personne Quand il n’y a plus rien qui résonne De peur que l’on te manipule Tu armes et tu bétonnes Autour de ta propre cellule Imaginations frivoles Il faut que l’on te stimule Pour espérer que tu donnes Sans contraintes, sans reculs Tu abdiques, tu abandonnes Tu ne dois rien à personne Se laisser guider Pour mieux profiter Au cas ou tout s’envole Se laisser porter Pour mieux s’évader Au cas ou ça déconne Tu essayes de sortir En faisant le martyre Arrives - tu à en rire ? Quand il n’y a plus rien ni personne Quand il n’y a plus rien qui résonne Se laisser guider Pour mieux profiter De peur que l’on te vole Par frilosité Juste s’en aller De peur que l’on te viole Et toi dis moi Oseras tu regarder ? Un jour, autre chose que tes pieds Et toi, dis moi Est - ce encore trop risqué ?De garder, de garder, de garder La tête bien levée
4.
Plus rien à dire Je vais m’en aller Quand, les cœurs sont pures Quel pied de rester ! Une seule route file Rien à rajouter Quand, les cœurs s’indignent Pour mieux se serrer Assommer, je rode Je cherche le sens Des mots en soldes Sublime violence D’un air qu’on fredonne Encore et encore Et les cœurs se donnent Pour battre plus fort Les yeux grands où vers C’est parfois l’enfer D’être pieds et poings liés Les yeux grands où vers C’est tellement d’enfer D’avoir pieds et poings liés La même route file Et glisse sous nos pieds Quand, les cœurs s’indignent Pour mieux se serrer Deux âmes qui se sont trouvées Sont sœurs à jamais Toutes les deux Pieds et poings liés Les doutes nous assaillent Et ce jusqu’à ce que l’on s’en aille A deux l’on se dévoile
5.
Cinq Ans 04:18
J’entends souvent parler de toi J’entends souvent Que rien ne va, tu t’apitoies Et surtout tu ne changes pas Il n’y a rien à faire Cette image là Gravée dans la pierre Ne s’efface pas Tes beaux discours, grandiloquents Te rendent sourd Tu ne vois pas, tu ne sais pas Et surtout, tu ne t’excuses pas Je n’ai rien à faire Je te déçois D’un fils à son père Je ne t’aide pas Tu auras beau faire Cette image là Gravée dans la pierre Ne s’efface pas Ce n’est pas que je ne ressens rien pour toi Ce n’est pas que je n’aurai eu besoin de toi Toi ... Ne t’en fais pas, je ne te hais pas Je vis sans toi et pour moi Refrain Pas ...
6.
Fluctuations 03:51
Dans un autre ou dans un sens Lier nos vies, mêler nos sangs En confidence, en descendance, l’évidence Magnifiant ces liens intenses Seules et uniques nos existences L’innocence, une différence, la distance Toujours plus beau, toujours plus haut Le dernier saut est souvent fatal Toujours plus beau, toujours plus haut Aimer ne se fait pas sans mal De délires en éclats de rires Livrer le meilleur, le pire L’osmose aussi latente que flagrante Nul besoin de combler les blancs Le même et unique instant L’âme à nue et transparente, la tourmente Amortissant Les mauvais coups Fluctuations sentimentales Échec au fou La partie se joue Mais quand l’inimitié s’installe ?
7.
Ces impatiences Rouges incandescentes Et dans l’effervescence J’ en oublie leurs sens Proche du septième ciel Loin de l’essentiel Tout devient simple Si harmonieux Le bonheur à portée des yeux Tout devient simple Si harmonieux Je n’aurai pu rêver mieux Tout devient simple Si harmonieux Le bonheur devant les yeux Tout devient simple Si harmonieux Le rouge est devenu bleu Puisque l’on doit tous périr Autant se faire plaisir En sachant que le plaisir N’est pas de s’interdire, d’être Proche du septième ciel Proche de l’essentiel Rares, éternels Ces fragments de vie nous donnent des ailes
8.
Une douce apparence Un rire angélique Tu galvanises et tu attires Machiangélique Une énergie débordante et légèrement maléfique Ils te dévorent sans rien à dire Une élégance proche du sublime Nullement timide, tu oses maudire Oh, tu rayonnes et illumines Les moindres ombres les plus intimes Les moindres zones les plus infimes Envoutante, électromagnétique A l’apogée de ton magnifique Quand tu décides à qui offrir D’une manière des plus subtiles Ta suave liqueur que tous imbibent Sans souffler mot, tu contamines Leur sans si pur d’un breuvage digne D’un doux poison qui assassine Une douce apparence Un rire angélique Tu galvanises et tu attires Machiangélique
9.
Le teint triste, le visage pâle Au bord des larmes, au bord de l’eau Prisonnière de ce dédale Tu oses à peine, tu tournes le dos J’ai pourtant bien souvent calculé ton regard Mais même avec le temps rien n’y fait Rien ne m’y prépare Ces yeux en instant m’empêchent de voir Nul autre que le tourment que tu ressens Et révoltes toi La vie t’ouvre les bras Et surtout ne crois pas Que tous les êtres sont comme ça ! Malgré chaos et combats que tu as derrière toi Je t’en prie souries moi Ils n’ont pas été jusque là Au milieu de ceux qui sèment Incognito tu voles, un détail Les récoltants n’ont rien vu d’anormal Au revoir à bientôt J’ai pourtant bien souvent calculé ton regard Mais même avec le temps rien n’y fait Rien ne m’y prépare Ces yeux en instant m’empêchent de voir Nul autre que le tourment que tu ressens Et révoltes toi La vie t’ouvre les bras Et surtout ne crois pas Que tous les êtres sont comme ça ? Malgré chaos et combats que tu as derrière toi Je t’en prie souries moi Ils n’ont pas été jusque là Entre l’envie de te parler Et la peur de me planter Comme les autres je n’ai rien fait ! Mais tu m’as touché …
10.
Seul ce miroir Serait en mesure de nous conter l’histoire Seul dans ce miroir Un reflet teinté d’espoirs Oh ! beau miroir Montre leur ce que je veux croire Oh ! mon beau miroir Dissimule les ombres noires Mieux mentir pour fuir et presque oublier Qu’on a tous au moins, un petit secret Quand on le soupçonne, qu’on le devine à peine Pris dans le piège infernal de la vérité Se mettre à courir, sans même réfléchir Devient une nécessité Du petit mensonge au mal qu’on a fait On s’est éloigné du reflet parfait Reflet parfait
11.
Certains soirs, je n’ai pas de réseau Je broie du noir, m’ alcoolise en solo Mais je vaux mieux que ceux qui passent Mieux que ceux qui se prélassent de leurs propres mots Mais non, je ne vous tourne pas le dos Une fois ou deux, j’ai joué au salaud J’en ai encore des bleus, des marques sur le dos Mais je vaux mieux que ceux qui passent Mieux que ceux qui nous enlacent Qui nous séduisent, nous laissent sur le carreau Car, non je ne tourne pas le dos Juste vous dire de partir et à bientôt Juste sortir ma tête hors de l’eau Mais quand je récupère du réseau Je prie pour ne plus être en solo Car, je vaux mieux que ceux qui passent Mieux que ceux qui nous enlacent Qui nous séduisent, nous laissent sur le carreau Car, non je ne tourne pas le dos J’ai viré mon inconscient, mes imagos J’ai viré les fabulations de mon cerveau Pour n’aimer que ce qui est simple et beau Arrêter de penser qu’un jour je serai un héros
12.
Je ne sais pas je vous l’avoue Ce que j’ai fait pour me trouver là De plus en plus flou Je n’ai pas été autre que moi Encore une fois sur les genoux Je me lève je n’aime pas être en bas Prêt à changer tout Être ce que je ne suis pas Oui, j’irai jusqu’au bout Corriger tics tocs et faux pas Oui comme un fou Aliéner par le fait d’être soi Je peux être meilleur Je peux changer la donne Evoluer, aller voir ailleurs Si le nouveau moi est un peu meilleur Je me raisonne, j’oublie mon clone J’ai beau savoir où sont mes erreurs Je finis toujours par écouter mon cœur Depuis que je suis môme Je suis mon clone Mise à jour à niveau Ego système à zéro Habillé d’une nouvelle peau Bien choisie, pas vraiment schizo J’avais oui, pourtant tout paramétré Jeter, supprimer, fichiers erronés Nouveau système plus perfectionné On reste ce que l’on est
13.
De doux silences se sont perdus Entre tes mots inaperçus Innocents, pures, pleins de vertu Frissons inconnus ressentis Tu tournes en rond, tu fais de l’esprit Tu cherches à camoufler le bruit Qui a t’il de risquer ? Rien à perdre, tout à gagner D’aller là où le cœur s’emballe Rien à perdre, tout à gagner Jusqu’au bout, il faut aller Là, où nos cœurs s’emballent Les yeux hagards, remplis de vie Tu t’attends à ce que ce soit fini Mieux qu’un rêve de petite fille Non fabulé mais bien vécu Tu te replies à corps perdu Sur ton nuage : magnifique est la vue Qui a t’il de risquer ? Rien à perdre, tout à gagner D’aller là où le cœur s’emballe Rien à perdre, tout à gagner Jusqu’au bout, il faut aller Là, où nos cœurs s’emballent Dans les méandres Des « peut être », des « si » Je me suis souvent dit Demain n’est rien pour aujourd’hui
14.
Aujourd’hui tout va plutôt bien, je n’ai plus peur de mon destin Je crois que j’ai repris les choses en mains Ce qu’ils m’ont dit ne valait rien, Leur bonheur livré clé en mains a bien failli devenir assassin Un peu paumé, anesthésié, je n’ai pas vu le bout du rouleau Dîtes moi à travers les lignes, dessinées, creusées sous ma peau Je n’ai plus pieds, comme asphyxié par une eau trop salée Plus je crois voir des signes d’une réalité devenue tarot Plus j’y crois, plus j’hallucine par mon jeu blindé de carreau Ces visions m’obsèdent, me possèdent Je ne peux remettre le compteur à zéro L’impatience me guette, me prend la tête Le blackout est pour bientôt Oh, que sera long votre chemin Vous pouvez croire en vos deux mains Non, comme toi, ils ne connaissent pas la fin Ce qui est bien, ce que rien ne sert à rien Maintenant que je peux voir plus loin, je n’ai plus besoin Aujourd’hui, tout va plutôt bien, je n’ai plus peur de mon destin, j’ai repris les choses en mains ...
15.
L'abîme 04:33
Souvent je frôle et je percute par convoitise l’abîme je le chahute Ça se termine en une simple chute Un peu sonné un peu moins juste Souvent je frôle et je percute par convoitise l’abîme je le chahute Le réveil se fait un peu plus brut Un peu moins digne qu’une simple chute Expulser, purger nos cotés indignes Tentations mesquines, nos pulsions malignes Chercher en nous même Des visions plus saines Encore je frôle et je m’abîme Encore je franchis la ligne Je cherche une preuve, une force, un signe Toujours les ecchymoses s’inclinent Expulser, purger nos cotés indignes Tentations mesquines, nos pulsions malignes Chercher en nous même Des visions plus saines C’est toujours dur de dire non aux maux qui attirent C’est toujours dur de dire C’est toujours dur de rire en se regardant souffrir C’est toujours dur de rire

credits

released October 12, 2009

Julien Skorka : basse, piano
Ludo Lehoulle : chant
Matthieu Morand : guitare
Nad'In K : batterie

Musique = Louka
Textes = Ludo

Sublime Violence a été enregistré à Nancy et Brest par Louka
Mixé à Nancy par Louka
Masterisé à Nancy par Laurent Steffen

Thomas Troussier : harmonica sur "Putain de Nihilistes"
Mel : voix additionnelle sur "Fluctuations"
Lisette : violoncelle sur "De Clone En Clone" et "Détresse Alentour"

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about

Louka Brest, France

Louka, c’est un quatuor à l’énergie aussi abrasive que pure et dure. Et ca décoiffe pas mal, surtout lorsque le vent de la rythmique souffle dans le sens inverse des aiguilles de votre montre.
C’est du rock indé, un poil heavy quand la bête pousse à la roue, mais c’est surtout du rock bien épais, du rock, du vrai, du genre qui tache et qui ne part pas, même lavé à 90°.
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