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1. |
Catharsis
05:09
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Accumulant toutes les douleurs
Humain sanglant vit ma torpeur, vit mes erreurs
Les larmes débordent à l’unisson
Humain sanglot sort les violons, sort les violons
Odieux, exultant la victoire
En acceptant de ma mémoire
tous les trous noirs
A quel dessein ? Humain miroir
Venu de loin en désespoir reprend l’histoire
Tout au fond de mon moi
Il me transmet sa peine
Il veut sortir de là
Evacuer la haine
Etait-il déjà là ?
Lors de mes temps blêmes
Ses cris, mon désarroi
M’ont glacé les veines
Tel un héros, il a tout risqué
Humain sanglot s’est libéré de mon passé
En une étreinte il m’a apaisé
Douleurs éteintes unifiant les réalités
Tout au fond de mon moi
Il me transmet sa peine
Il veut sortir de là
Evacuer la haine
Etait - il déjà là?
Lors de mes temps blêmes
Ses cris, mon désarroi
M’ont glacé les veines
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2. |
La Ultima Vez
03:36
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Prisonnier je suis
Voué au trépas
Le démon de minuit
A guider mes pas
On m’a souvent dit
Tu verras tu changeras
Il n’est pas parti
Et on est encore là
Souvent incompris
Je vais où il va
Je n’ai pas appris
Qu’on ne vit pas pour soi
La vie n’est qu’une bille
Qui vient et qui va
A cet instant précis
On est là pour ça
Tous les sens en émoi
On ne triche pas
Drôle d’effets d’être soi
De suivre ses pas
La réponse est en nous
A nous d’aller jusqu’au bout (bis)
Tous les sens en émoi
On ne triche pas
Drôle d’effets d’être soi
De suivre ses pas
Tous les sens en émoi
On ne triche pas
Toute l’ivresse coule en moi
On est là pour ça
Éternel enfant bien conscient d’être vivant
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3. |
A Un Détail Près
04:04
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A l’affut de l’unique faille
Fausse note qui résonne
Pour toi bien plus qu’un détail
Tu n’oublies rien, ni personne
A l’issue de chaque bataille
Te sens - tu plus un homme ?
Reste - t - il encore une faille ?
Quand il n’y a plus rien ni personne
Quand il n’y a plus rien qui résonne
De peur que l’on te manipule
Tu armes et tu bétonnes
Autour de ta propre cellule
Imaginations frivoles
Il faut que l’on te stimule
Pour espérer que tu donnes
Sans contraintes, sans reculs
Tu abdiques, tu abandonnes
Tu ne dois rien à personne
Se laisser guider
Pour mieux profiter
Au cas ou tout s’envole
Se laisser porter
Pour mieux s’évader
Au cas ou ça déconne
Tu essayes de sortir
En faisant le martyre
Arrives - tu à en rire ?
Quand il n’y a plus rien ni personne
Quand il n’y a plus rien qui résonne
Se laisser guider
Pour mieux profiter
De peur que l’on te vole
Par frilosité
Juste s’en aller
De peur que l’on te viole
Et toi dis moi
Oseras tu regarder ?
Un jour, autre chose que tes pieds
Et toi, dis moi
Est - ce encore trop risqué ?De garder, de garder, de garder
La tête bien levée
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4. |
Pieds Et Poings Liés
03:16
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Plus rien à dire
Je vais m’en aller
Quand, les cœurs sont pures
Quel pied de rester !
Une seule route file
Rien à rajouter
Quand, les cœurs s’indignent
Pour mieux se serrer
Assommer, je rode
Je cherche le sens
Des mots en soldes
Sublime violence
D’un air qu’on fredonne
Encore et encore
Et les cœurs se donnent
Pour battre plus fort
Les yeux grands où vers
C’est parfois l’enfer
D’être pieds et poings liés
Les yeux grands où vers
C’est tellement d’enfer
D’avoir pieds et poings liés
La même route file
Et glisse sous nos pieds
Quand, les cœurs s’indignent
Pour mieux se serrer
Deux âmes qui se sont trouvées
Sont sœurs à jamais
Toutes les deux
Pieds et poings liés
Les doutes nous assaillent
Et ce jusqu’à ce que l’on s’en aille
A deux l’on se dévoile
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5. |
Cinq Ans
04:18
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J’entends souvent parler de toi
J’entends souvent
Que rien ne va, tu t’apitoies
Et surtout tu ne changes pas
Il n’y a rien à faire
Cette image là
Gravée dans la pierre
Ne s’efface pas
Tes beaux discours, grandiloquents
Te rendent sourd
Tu ne vois pas, tu ne sais pas
Et surtout, tu ne t’excuses pas
Je n’ai rien à faire
Je te déçois
D’un fils à son père
Je ne t’aide pas
Tu auras beau faire
Cette image là
Gravée dans la pierre
Ne s’efface pas
Ce n’est pas que je ne ressens rien pour toi
Ce n’est pas que je n’aurai eu besoin de toi
Toi ...
Ne t’en fais pas, je ne te hais pas
Je vis sans toi et pour moi
Refrain
Pas ...
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6. |
Fluctuations
03:51
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Dans un autre ou dans un sens
Lier nos vies, mêler nos sangs
En confidence, en descendance, l’évidence
Magnifiant ces liens intenses
Seules et uniques nos existences
L’innocence, une différence, la distance
Toujours plus beau, toujours plus haut
Le dernier saut est souvent fatal
Toujours plus beau, toujours plus haut
Aimer ne se fait pas sans mal
De délires en éclats de rires
Livrer le meilleur, le pire
L’osmose aussi latente que flagrante
Nul besoin de combler les blancs
Le même et unique instant
L’âme à nue et transparente, la tourmente
Amortissant
Les mauvais coups
Fluctuations sentimentales
Échec au fou
La partie se joue
Mais quand l’inimitié s’installe ?
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7. |
Septième Ciel
04:03
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Ces impatiences
Rouges incandescentes
Et dans l’effervescence
J’ en oublie leurs sens
Proche du septième ciel
Loin de l’essentiel
Tout devient simple
Si harmonieux
Le bonheur à portée des yeux
Tout devient simple
Si harmonieux
Je n’aurai pu rêver mieux
Tout devient simple
Si harmonieux
Le bonheur devant les yeux
Tout devient simple
Si harmonieux
Le rouge est devenu bleu
Puisque l’on doit tous périr
Autant se faire plaisir
En sachant que le plaisir
N’est pas de s’interdire, d’être
Proche du septième ciel
Proche de l’essentiel
Rares, éternels
Ces fragments de vie nous donnent des ailes
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8. |
Machiangélique
03:43
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Une douce apparence
Un rire angélique
Tu galvanises et tu attires
Machiangélique
Une énergie débordante et légèrement maléfique
Ils te dévorent sans rien à dire
Une élégance proche du sublime
Nullement timide, tu oses maudire
Oh, tu rayonnes et illumines
Les moindres ombres les plus intimes
Les moindres zones les plus infimes
Envoutante, électromagnétique
A l’apogée de ton magnifique
Quand tu décides à qui offrir
D’une manière des plus subtiles
Ta suave liqueur que tous imbibent
Sans souffler mot, tu contamines
Leur sans si pur d’un breuvage digne
D’un doux poison qui assassine
Une douce apparence
Un rire angélique
Tu galvanises et tu attires
Machiangélique
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9. |
Détresse Alentour
05:03
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Le teint triste, le visage pâle
Au bord des larmes, au bord de l’eau
Prisonnière de ce dédale
Tu oses à peine, tu tournes le dos
J’ai pourtant bien souvent calculé ton regard
Mais même avec le temps rien n’y fait
Rien ne m’y prépare
Ces yeux en instant m’empêchent de voir
Nul autre que le tourment que tu ressens
Et révoltes toi
La vie t’ouvre les bras
Et surtout ne crois pas
Que tous les êtres sont comme ça !
Malgré chaos et combats que tu as derrière toi
Je t’en prie souries moi
Ils n’ont pas été jusque là
Au milieu de ceux qui sèment
Incognito tu voles, un détail
Les récoltants n’ont rien vu d’anormal
Au revoir à bientôt
J’ai pourtant bien souvent calculé ton regard
Mais même avec le temps rien n’y fait
Rien ne m’y prépare
Ces yeux en instant m’empêchent de voir
Nul autre que le tourment que tu ressens
Et révoltes toi
La vie t’ouvre les bras
Et surtout ne crois pas
Que tous les êtres sont comme ça ?
Malgré chaos et combats que tu as derrière toi
Je t’en prie souries moi
Ils n’ont pas été jusque là
Entre l’envie de te parler
Et la peur de me planter
Comme les autres je n’ai rien fait !
Mais tu m’as touché …
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10. |
Le Reflet Parfait
03:35
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Seul ce miroir
Serait en mesure de nous conter l’histoire
Seul dans ce miroir
Un reflet teinté d’espoirs
Oh ! beau miroir
Montre leur ce que je veux croire
Oh ! mon beau miroir
Dissimule les ombres noires
Mieux mentir pour fuir et presque oublier
Qu’on a tous au moins, un petit secret
Quand on le soupçonne, qu’on le devine à peine
Pris dans le piège infernal de la vérité
Se mettre à courir, sans même réfléchir
Devient une nécessité
Du petit mensonge au mal qu’on a fait
On s’est éloigné du reflet parfait
Reflet parfait
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11. |
Putain De Nihilistes
03:31
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Certains soirs, je n’ai pas de réseau
Je broie du noir, m’ alcoolise en solo
Mais je vaux mieux que ceux qui passent
Mieux que ceux qui se prélassent de leurs propres mots
Mais non, je ne vous tourne pas le dos
Une fois ou deux, j’ai joué au salaud
J’en ai encore des bleus, des marques sur le dos
Mais je vaux mieux que ceux qui passent
Mieux que ceux qui nous enlacent
Qui nous séduisent, nous laissent sur le carreau
Car, non je ne tourne pas le dos
Juste vous dire de partir et à bientôt
Juste sortir ma tête hors de l’eau
Mais quand je récupère du réseau
Je prie pour ne plus être en solo
Car, je vaux mieux que ceux qui passent
Mieux que ceux qui nous enlacent
Qui nous séduisent, nous laissent sur le carreau
Car, non je ne tourne pas le dos
J’ai viré mon inconscient, mes imagos
J’ai viré les fabulations de mon cerveau
Pour n’aimer que ce qui est simple et beau
Arrêter de penser qu’un jour je serai un héros
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12. |
De Clone En Clone
04:44
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Je ne sais pas je vous l’avoue
Ce que j’ai fait pour me trouver là
De plus en plus flou
Je n’ai pas été autre que moi
Encore une fois sur les genoux
Je me lève je n’aime pas être en bas
Prêt à changer tout
Être ce que je ne suis pas
Oui, j’irai jusqu’au bout
Corriger tics tocs et faux pas
Oui comme un fou
Aliéner par le fait d’être soi
Je peux être meilleur
Je peux changer la donne
Evoluer, aller voir ailleurs
Si le nouveau moi est un peu meilleur
Je me raisonne, j’oublie mon clone
J’ai beau savoir où sont mes erreurs
Je finis toujours par écouter mon cœur
Depuis que je suis môme
Je suis mon clone
Mise à jour à niveau
Ego système à zéro
Habillé d’une nouvelle peau
Bien choisie, pas vraiment schizo
J’avais oui, pourtant tout paramétré
Jeter, supprimer, fichiers erronés
Nouveau système plus perfectionné
On reste ce que l’on est
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13. |
Rien A Perdre
04:06
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De doux silences se sont perdus
Entre tes mots inaperçus
Innocents, pures, pleins de vertu
Frissons inconnus ressentis
Tu tournes en rond, tu fais de l’esprit
Tu cherches à camoufler le bruit
Qui a t’il de risquer ?
Rien à perdre, tout à gagner
D’aller là où le cœur s’emballe
Rien à perdre, tout à gagner
Jusqu’au bout, il faut aller
Là, où nos cœurs s’emballent
Les yeux hagards, remplis de vie
Tu t’attends à ce que ce soit fini
Mieux qu’un rêve de petite fille
Non fabulé mais bien vécu
Tu te replies à corps perdu
Sur ton nuage : magnifique est la vue
Qui a t’il de risquer ?
Rien à perdre, tout à gagner
D’aller là où le cœur s’emballe
Rien à perdre, tout à gagner
Jusqu’au bout, il faut aller
Là, où nos cœurs s’emballent
Dans les méandres
Des « peut être », des « si »
Je me suis souvent dit
Demain n’est rien pour aujourd’hui
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14. |
Les Cartes En Main
03:32
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Aujourd’hui tout va plutôt bien, je n’ai plus peur de mon destin
Je crois que j’ai repris les choses en mains
Ce qu’ils m’ont dit ne valait rien,
Leur bonheur livré clé en mains a bien failli devenir assassin
Un peu paumé, anesthésié, je n’ai pas vu le bout du rouleau
Dîtes moi à travers les lignes, dessinées, creusées sous ma peau
Je n’ai plus pieds, comme asphyxié par une eau trop salée
Plus je crois voir des signes d’une réalité devenue tarot
Plus j’y crois, plus j’hallucine par mon jeu blindé de carreau
Ces visions m’obsèdent, me possèdent
Je ne peux remettre le compteur à zéro
L’impatience me guette, me prend la tête
Le blackout est pour bientôt
Oh, que sera long votre chemin
Vous pouvez croire en vos deux mains
Non, comme toi, ils ne connaissent pas la fin
Ce qui est bien, ce que rien ne sert à rien
Maintenant que je peux voir plus loin, je n’ai plus besoin
Aujourd’hui, tout va plutôt bien, je n’ai plus peur de mon destin,
j’ai repris les choses en mains ...
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15. |
L'abîme
04:33
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Souvent je frôle et je percute par convoitise l’abîme je le chahute
Ça se termine en une simple chute
Un peu sonné un peu moins juste
Souvent je frôle et je percute par convoitise l’abîme je le chahute
Le réveil se fait un peu plus brut
Un peu moins digne qu’une simple chute
Expulser, purger nos cotés indignes
Tentations mesquines, nos pulsions malignes
Chercher en nous même
Des visions plus saines
Encore je frôle et je m’abîme
Encore je franchis la ligne
Je cherche une preuve, une force, un signe
Toujours les ecchymoses s’inclinent
Expulser, purger nos cotés indignes
Tentations mesquines, nos pulsions malignes
Chercher en nous même
Des visions plus saines
C’est toujours dur de dire non aux maux qui attirent
C’est toujours dur de dire
C’est toujours dur de rire en se regardant souffrir
C’est toujours dur de rire
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Louka Brest, France
Louka, c’est un quatuor à l’énergie aussi abrasive que pure et dure. Et ca décoiffe pas mal, surtout lorsque le vent de la
rythmique souffle dans le sens inverse des aiguilles de votre montre.
C’est du rock indé, un poil heavy quand la bête pousse à la roue, mais c’est surtout du rock bien épais, du rock, du vrai, du genre qui tache et qui ne part pas, même lavé à 90°.
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